Circuit imprimé
Les circuits imprimés effectuent les liaisons entre les puces et les autres composants électroniques. Le circuit imprimé, aussi appelé PCB (Printed Circuit Board) ou encore « die » en anglais, se présente comme une plaque en matière plastique (résine époxy) sur laquelle sont tracées des pistes de cuivre qui relient électriquement les composants électroniques. Ces derniers (microprocesseur, mémoires, résistance et autres circuits intégrés) seront soudés directement sur le PCB qui assurera ainsi le contact et la transmission des informations émises entre les composants.
Le concept original du circuit imprimé est largement antérieur à l’électronique puisqu’il remonte au début du 20e siècle en 1903, à Londres, où Albert Hanson inventa un système de fils conducteurs en cuivres collés sur un papier de paraffine en guise d’isolant ! À la fin des années 1960, les circuits imprimés en cuivre étaient déposés, par un procédé de gravure chimique, sur un support plastique (bakélite) et formaient un réseau monocouche protégé par du vernis. Avec l’apparition des premiers ordinateurs, les circuits imprimés suivirent le mouvement des circuits intégrés et se miniaturisèrent aussi, mais pas dans les mêmes proportions puisqu’ils demeurent visibles à l’oeil nu. Dès lors, pour créer des circuits électroniques toujours plus complexes, les procédés de fabrication industriels superposent les circuits imprimés noyés dans un sandwich de fibre de verre : jusqu’à 12 couches de circuits peuvent ainsi être empilées sur une carte mère moderne, et le double pour des applications spécifiques, comme les systèmes embarqués dans des espaces réduits. À noter qu’en conservant le même principe de fonctionnement, les circuits imprimés spéciaux destinés à des environnements hostiles utilisent un support en céramique, pour supporter de très hautes températures.
En résumé, les circuits imprimés sont présents dans tous les appareils électroniques complexes, et particulièrement là où se trouvent des circuits intégrés qui ne sauraient fonctionner sans eux, comme l’ensemble de l’informatique moderne…