Chipset
Chipset coté pile, où son rôle centralisateur apparait. Le chipset (jeux de puces en anglais) est composé de circuits intégrés (les puces) soudés sur les cartes mères des ordinateurs, mais aussi de différents appareils électroniques de communication et de mesure .
Depuis les années 80 et jusqu’au milieu des années 2000, sur les cartes-mères des ordinateurs, ces circuits intégrés se répartissaient dans deux puces distinctes (Southbridge et Northbridge) selon leur localisation physique, en haut ou en bas de la carte mère !
Leur fonction principale était de gérer tous les flux de données numériques transitant entre le processeur, la mémoire, et les différents éléments qui composent un ordinateur. Carte graphique, puces audio, disque dur, lecteurs divers, entrées et sorties, notamment, tous ces échanges transitaient par l’un ou l’autre des chipsets, ce qui en faisait de véritables chefs d’orchestre cruciaux pour la stabilité de la machine.
Actuellement, les progrès dans l’intégration des composants sont tels qu’en informatique mobile, les chipsets ont disparu… Ou plutôt, ils se sont fondus dans une seule et même puce, le SoC, qui assume toutes leurs fonctions et bien d’autres, puisqu’il contient aussi le processeur et la carte graphique, au prix, il est vrai, d’une réduction des performances.
Dans les ordinateurs de bureau, un seul chipset perdure encore, mais au rythme effréné de la miniaturisation, nul doute que ses années sont comptées… À terme, les spécialistes prédisent l’avènement généralisé des SoC, ces tout-en-un qui seront devenus aussi puissants que les composants séparés d’aujourd’hui…
À condition bien sûr que soient résolus certains problèmes physiques posés par la miniaturisation extrême des composants (fuite de courant, instabilité, notamment) ce qui en fait encore une musique d’avenir plus ou moins lointaine, surtout pour les machines destinées aux utilisateurs de puissance de calcul élevée, comme les joueurs, les concepteurs de volume en 3D, et autres férus de CAO.