Aliasing
Dans tous les cas, une image numérique est le fruit d’un calcul matérialisé par un assemblage de pixels. L’aliasing, aussi nommé crénelage, est un inconvénient récurrent des images numériques composées de pixels carrés qui ont tendance à morceler les contours, le fameux effet « escalier ».
Ce problème d’affichage, connu dès l’aube de l’informatique, apparait surtout en basse résolution, et il affecte autant les polices de caractères (texte) que les images plus complexes et provoque un certain flou qui peut être dérangeant, et d’autant plus qu’un éventuel agrandissement numérique (zoom) d’une application amplifie encore le phénomène.
Pour le contrer, une technique informatique fut mise au point, la bien nommée anti-aliasing (anticrénelage). Elle consiste à intercaler entre chaque « créneau » provoqué par l’affichage de pixels carrés, un pixel plus clair destiné à adoucir le contour de l’image.
Décliné en une multitude de variantes ( SSAA, MSSA, EQAA, CSAA, etc. ) l’antialiasing est efficace, même s’il impose une plus grande puissance matérielle pour recalculer l’image avant affichage. Cette tâche est dévolue aux cartes graphiques ou à leurs équivalents mobiles (ou encore au DSP d’une TV) et peut sévèrement faire chuter la fluidité d’un jeu 3D exigeant.
À noter que les très hautes définitions ( ultraHD ) tendent à minimiser l’aliasing, ou tout du moins à le rendre presque invisible pour l’oeil en multipliant le nombre des pixels qui deviennent plus petits et plus nombreux, rendant ainsi l’image plus précise et plus agréable à la vision.