WPA
WPA3, le futur protocole standard de chiffrement des réseaux Wi-Fi. WPA, pour Wi-Fi Protected Acess, est un protocole destiné à sécuriser les réseaux informatiques sans fil de type Wi-Fi. Au début des années 2000, le WPA succéda au peu fiable WEP (Wired Equivalent Privacy) qui prévalait jusque là avec une sécurité des plus aléatoires. Rapidement, cette première mouture fut supplantée par une nouvelle version, le WPA 2, totalement conforme à la norme IEEE 802.11 édictée par la Wi-Fi Alliance, et encore plus résistante aux attaques. Cette conformité fait du WPA (et de son algorithme de cryptage dérivé d’AES) une solution légère et performante installée sur l’ensemble des équipements Wi-Fi dès 2006. À noter que les principaux systèmes d’exploitation sont compatibles avec ce procédé de chiffrement, ce qui hisse le WPA 2 au rang de standard mondial actuel de la protection des réseaux Wi-Fi. Pourtant, comme le WPA 2 commençait à dater, et qu’inévitablement dans le monde de la sécurité informatique où aucune protection ne dure très longtemps, des vulnérabilités sont apparues, une déclinaison plus moderne fit son apparition en 2018, le WPA 3. Mieux protégé contre les attaques dites au « dictionnaire » , le nouveau venu utilise, entre autres, un protocole de cryptage plus complexe nommé GCMP-256 (Galois Counter Mode Protocole 256 bits) beaucoup plus performant que le précédent. Pour en bénéficier de cette norme qui va rapidement s’imposer, il faudra disposer d’un routeur / point d’accès qui prend en charge le nouveau protocole de cryptage, et un système d’exploitation compatible, ce qui est le cas de Windows 10 depuis la version 1903, de Windows 11, et de MacOS depuis la version 10.15 Catalina. Pour les appareils mobiles, iOS et iPadOS à partir de la version 13, et Android depuis la 10e itération. Enfin, et comme d’habitude en informatique, même un algorithme de cryptage élaboré ne saurait remplir son office si le mot de passe qui lui est associé est trop faible ; n’oubliez donc pas de le constituer avec un minimum de dix chiffres et lettres, sans oublier les caractères spéciaux, très utiles pour compliquer les attaques de type force brute citées plus haut, qui consistent à essayer toutes les combinaisons possibles à l’aide d’un logiciel spécialisé.