NFC
NFC en action, ici avec un smartphone (Crédit Pierre Metivier) Le NFC (Near Field Communication) ou communications en champ proche, est une technique de communication sans fil à très courte distance dérivée du RFID.
Créée en 2003 par le forum NFC, un consortium international fondé par Philips et Sony notamment, cette technologie fonctionne par ondes radio et repose sur une extension de la norme ISO/CEI 14443.
Son objectif est de permettre l’échange direct d’informations entre les appareils compatibles, pour autant qu’ils soient très proches, soit environ dix centimètres au maximum. En termes de portée, le NFC se place donc en dessous du Bluetooth, lequel est devancé par le Wi-Fi. Cette très faible allonge en fait presque un usage par contact ; pourtant, c’est ce « presque » qui fait toute la différence !
Dans un parking, devant une entrée sécurisée, ou encore comme moyen de paiement dans un commerce, inutile de manipuler une carte de crédit, d’apposer une signature. Un simple passage de votre smartphone compatible devant un appareil NFC permet à ce dernier d’établir le contact, de capter les informations nécessaires à votre identification, voire de débiter votre compte après autorisation.
D’autant plus que cette courte portée à aussi ses avantages : faible puissance de signal équivaut à faible consommation. Cette frugalité permet à la technologie NFC d’embarquer là où l’énergie est précieuse, les appareils ultraportables et les cartes de crédit, notamment. De plus, une portée réduite diminue aussi les risques d’interception du signal, donc du piratage. Dans une moindre mesure, cette faiblesse du signal contribue aussi à limiter les éventuels parasites de fréquences proches.
Actuellement très utilisée au Japon et en Corée du Sud, la technologie NFC commence à percer aux États-Unis et fait l’objet de nombreux tests en Europe ; pas impossible qu’à terme, elle remplace les cartes magnétiques à insertion et autres badges serrés dans votre portefeuille, voire le portefeuille lui-même !