NAS
Les NAS comme les Data center utilisent encore des disques durs pour leur rapport coût / espace de stockage supérieur au SSD pour l’instant. Le NAS, pour Network Attached Storage, que l’on pourrait traduire par espace de stockage en réseau, fonctionne comme un mini serveur de fichiers central. Généralement, le NAS se présente sous la forme d’un boîtier compact autoalimenté capable d’accueillir de 1 à 8 disques durs reliés à une carte mère dotée d’un processeur, de mémoire vive, et d’un contrôleur d’entrée et de sortie, prise réseau RJ 45 comprise, soit l’équivalent d’un ordinateur de faible puissance, sans clavier/souris ni écran. En matière de logiciel, un système d’exploitation dédié très simplifié, souvent d’origine Linux, gère le matériel. D’ailleurs, en cas de mauvais fonctionnement d’un disque dur, le format propriétaire de certains NAS peut singulièrement compliquer la récupération des données par les services d’assistance informatique. La configuration du NAS se réalise depuis un ordinateur connecté au même réseau IP (Internet Protocol) à l’aide d’une interface Web hébergée par le NAS lui-même. Le NAS est donc à mi-chemin entre un disque dur réseau, et le serveur de fichier traditionnel. Son utilité principale est de centraliser les données sur un réseau, les sauvegardes, de gérer leur droit d’accès, voire de les dupliquer pour un prix de revient inférieur à celui d’un serveur classique de capacité équivalente. En contrepartie, le NAS peut se révéler difficile à paramétrer et à gérer. Bien que d’un usage qui se voudrait plus simple que celui d’un serveur, il existe autant d’interfaces que de marques, et certaines sont pour le moins brouillonnes et se révèlent d’une stabilité discutable. Passé cet écueil, si vous comptez faire de votre NAS le support principal de vos données, il convient de fuir l’entrée de gamme aux prix d’appels, pour se concentrer sur des produits de marques suffisamment dimensionnés, aisément configurables et capables de fonctionner sur la durée.