Clavier
Aux origines, les premières machiques à écrires françaises (notez la disposition QWERTY !) Un clavier d’ordinateur (keyboard en anglais) est un périphérique informatique d’entrée composé de touches envoyant des instructions au microprocesseur via les applications. Il s’agit d’une interface homme-machine, au même titre qu’une souris, un stylet ou un écran tactile.
Les touches, enchâssées sur un cadre support, sont un ensemble d’interrupteurs électromécaniques ou électroniques qui réagissent à la pression. Elles sont imprimées ou gravées de symboles, lettres, chiffres, ponctuations et autres caractères d’imprimerie qui permettent de les différencier.
Pour interagir avec un clavier, l’utilisateur enfonce ses touches (les plus habiles utilisent leurs dix doigts !) pour saisir les caractères correspondants afin d’écrire du texte ou des commandes avec l’alphabet régional d’un langage donné. Les codes les plus utilisés pour cet usage sont l’ASCII et l’Unicode. Ces évolutions, basées sur le modèle des machines à écrire mécaniques, date des années 1960, même si ces mêmes machines dites « mécanographiques » sont beaucoup plus anciennes, le premier brevet connu datant de… 1714 !
Pourtant, malgré de nombreuses tentatives pour l’évincer (la plus récente étant celle des écrans tactiles multipoints) le clavier demeure la référence pour saisir rapidement et confortablement un long texte ou une commande complexe. Pour la saisie, même la reconnaissance vocale n’est pas plus rapide qu’une secrétaire moyenne, et se fait largement distancer par un virtuose du clavier ! Sans oublier les joueurs PC passionnés, qui ont leurs propres gammes de claviers : lourds, stables, éclairés, programmables et souvent électromécaniques pour mieux sentir le retour des touches ; là aussi, on n’a pas encore trouvé plus précis ou plus rapide…
Enfin, pour les personnes atteintes de cécité, des claviers en braille sont disponibles, avec défilement horizontal du texte en relief. À noter que ce type de clavier pourrait être à l’origine de toutes les machines à écrire, puisqu’en 1780 déjà, l’écrivain Jean-Claude Pingeron décrit déjà une machine destinée aux aveugles qui écrivait en relief avec un poinçon sur du papier épais !