Formatage
Le formatage, ou comment organiser le stockage sur un disque dur. En informatique, formater un disque dur c’est organiser les données qu’il va contenir en créant une structure logique. Cette structure formatée sera utilisée par le système de fichiers du système d’exploitation de l’ordinateur, quel qu’il soit.
Il existe deux types principaux de formatage :
Le formatage de bas niveau, ou formatage « physique » est celui qui est pratiqué en usine. Il consiste à diviser la surface du disque en éléments basiques, pistes, secteurs, cylindres, indépendamment du système de fichiers utilisé ensuite. Certains utilitaires permettent le formatage physique dans le but de récupérer, parfois, l’usage d’un disque dur endommagé ; ce n’est toutefois pas une pratique courante pour un utilisateur lambda.
Et le formatage classique (ou formatage logique) pratiqué après le formatage physique pour créer le système de fichiers journalisé ou non, propre au système d’exploitation utilisé ( FAT, NTFS, ext3, HFS+, notamment ). C’est le formatage le plus usité, celui effectué avant d’installer un système Windows, MacOS ou encore Linux, voire simplement pour nettoyer un support comme un disque ou une clef USB.
Cette opération permet au système d’exploitation de créer un espace de stockage organisé, lui permettant, entre autres, de savoir exactement où se situent les données enregistrées.
Enfin, le formatage efface toutes les données présentes sur le disque dur. Ou plutôt les déclarent comme telles, car des logiciels spécialisés permettent souvent de reconstituer ces données après un formatage accidentel ou malveillant. Ce dernier point peut être un avantage comme un inconvénient, selon que cette récupération soit effectuée (à votre demande) par un service d’assistance informatique, ou (à votre insu) pour récupérer illicitement vos données effacées…