Glisser_déposer

Drag and drop version tactile, indispensable dans l’univers mobile. Bien connu dans la pratique de l’informatique, le glisser-déposer ( drag and drop ) est une suite de gestes effectués avec une souris ou un équivalent ( trackball, touchpad, etc. ) voire simplement avec les doigts, sur un écran tactile. Très intuitive, cette technique permet de déplacer facilement un ou plusieurs fichiers à l’intérieur d’une interface prévue pour cela, comme un explorateur de fichiers, notamment.

À l’origine il s’agit d’un concept développé (en même temps que les premières interfaces graphiques) par le très prolifique Xerox PARC au début des années 80, avec pour objectif d’offrir une alternative plus confortable, plus instinctive aussi, à l’austère ligne de commande qui prévalait jusque là.

Toutefois, ces deux concepts novateurs ne furent pas exploités par Xerox, mais par Apple, avant de profiter à l’ensemble du monde informatique, puisque la majorité des systèmes d’exploitation supportent actuellement le glisser/déposer à l’intérieur d’une interface graphique.

Concrètement, avec une souris, il suffit de sélectionner le fichier que l’on désire déplacer, de cliquer dessus avec le bouton gauche, et de maintenir ce doigt enfoncé pour déplacer le fichier à l’endroit souhaité. Là, en retirant son doigt du bouton gauche, le fichier sera déposé à l’endroit exact où vous l’avez amené !

Pour réussir cette manipulation aussi aisée que ludique, il convient de penser à ouvrir deux fenêtres côte à côte : une pour localiser la source, soit le fichier à déplacer, et l’autre pour la cible, soit l’endroit où ce même fichier sera déposé.

À noter que ce geste fonctionne aussi sans souris, sous certaines interfaces tactiles. Le clic droit est alors souvent remplacé par une pression prolongée de l’index, le déplacement s’effectuant alors par un glissement jusqu’à l’endroit voulu, et le lâcher en soulevant simplement le doigt…

Désarmant de simplicité et… complètement banal aujourd’hui ! Cela l’était beaucoup moins à l’époque où la moindre copie nécessitait la saisie en ligne de commande du nom de fichier, de son chemin d’accès, de celui de sa destination, sans oublier la classique commande XCOPY !