Hyperthreading
Le CPU, là où fonctionne l’hyperthreading. L’hyperthreading parfois abrégé HT, est une technique qui permet d’augmenter les performances des processeurs modernes, notamment dans l’exercice du multitâche ou des calculs très intensifs comme la compression, la création d’objets et de scènes 3D, voire une participation à une blockchain de cryptomonnaies.
Développée à l’origine par Intel, le numéro un mondial des microprocesseurs ( CPU ) cette astuce permet d’obtenir une part des performances du très onéreux multi-processing (plusieurs microprocesseurs à l’intérieur d’une même machine) en se contentant d’un microprocesseur unique doté d’une architecture particulière.
Concrètement, cette technique ajoute une unité logique de calcul à l’intérieur d’un même coeur. Cette disposition, inaugurée par l’architecture Northwood sur le Pentium 4 et sur le Xeon en 2001, permet à des applications spécialement écrites d’être décomposées en « Thread », soit en processus logique, de s’exécuter plus rapidement, par la grâce du calcul parallèle, qu’avec un CPU classique (monothread) qui se contenterai d’éxécuter les tâches l’une après l’autre.
En résumé, l’hyperthreading permet à une unité double coeur d’être vue par le système informatique comme une quadruple : deux « vrais » coeurs physiques, et deux autres, logiques, qui partagent une partie des ressources tout en étant capables d’exécuter simultanément (en parallèle) un processus d’une même tâche, ce qui accélère d’autant le rendu. Toutefois, ces performances varient en fonction des applications utilisées, qui doivent être optimisées pour cette architecture particulière. Pourtant, à l’avenir, l’hyperthreading deviendra la norme dans le monde des CPU, car d’autres fabricants, comme AMD avec son SMT, ont aussi développé une architecture similaire.