IHM
IHM, ou les moyens de faire correspondre deux univers très différents ! IHM est l’acronyme d’Interface Homme Machine (MMI, Man Machine Interface en anglais) trois mots qui désignent l’ensemble des moyens qui permettent à l’humain de communiquer avec une machine, et vice versa. Du boulier, premières ébauches de l’antiquité pour interagir avec une machine à calculer, l’homme est passé au clavier, à la carte perforée, à la bande magnétique, à l’écran, à la souris, à la voix, au tactile et maintenant à la gestuelle, pour n’indiquer que les interfaces les plus connues qui ont jalonné l’évolution de l’informatique. Pour s’y retrouver, il faut distinguer deux grandes classes d’IHM : La première va de l’humain à l’ordinateur, c’est le canal utilisé pour diriger la machine, lui transmettre des tâches, il s’agit des entrées. La seconde classe fait le trajet en sens inverse, de la machine à l’humain, le plus souvent par l’intermédiaire d’un écran, voire de la machine vers un périphérique quelconque, comme une imprimante, il s’agit des sorties. Idéalement, ces entrées et sorties ( I/O pour Input Output ) devraient partager le même mode, comme le vieux rêve de s’adresser en langage naturel à un ordinateur qui répondrait de la même façon tout en exécutant les tâches demandées. C’est aujourd’hui chose partiellement faite avec des assistants vocaux comme Siri, Cortana, ou GoogleNow, mais force est de constater qu’on est loin du contrôle total d’un ordinateur, et que l’ensemble clavier / souris restera pour longtemps encore la pierre angulaire des interfaces d’entrée, du moins pour les travaux complexes. Pourtant, après des décennies de stagnation, on assiste actuellement à un bouillonnement dans le domaine des IHM, en particulier dans le domaine de l’automobile où le clavier (et pour cause !) n’a jamais eu droit de cité. Ainsi, on assiste à la démocratisation du tactile, mais aussi de la reconnaissance vocale, voire de la gestuelle pour commander moult fonctions de l’ordinateur de bord, alors que la réalité augmentée se projette sur les parebrises. À n’en pas douter, nombre de ces innovations seront reprises dans l’informatique classique, mobile en premier lieu, sans oublier la domotique, pour finir par sonner le glas du bon vieux clavier, du moins tant qu’il ne s’agira pas de plonger dans les méandres de la programmation où seule une interface vocale quasi infaillible, voire mâtinée d’IA, pourrait éventuellement le remplacer…