IoT
IoT, ou comment l’informatique donne un peu d’intelligence aux objets. Internet of the Things, l’Internet des Objets (IdO) ou encore Web 3.0, sont synonymes pour désigner la troisième évolution marquée d’internet, celle qui verrait le réseau des réseaux sortir de ses frontières cyberspatiales.
En schématisant, pour qu’un objet devienne IoT, il suffit qu’il soit muni de moyens de communication et d’une adresse IP. Après, avec de l’électronique et un peu de logiciel, il devient capable d’envoyer et de recevoir des données par internet. Dès lors, cet objet peut recevoir des instructions à distance, mais aussi interagir avec d’autres objets IdO…
En effet, nombre d’objets usuels, plus ou moins sophistiqués ( smartphones, montres-bracelets, réfrigérateurs, caméras ) interagissent avec leur environnement par le biais de capteurs. Ces capteurs alliés à de l’intelligence logicielle font de leurs hôtes des mini pôles d’actions spécialisés dans un domaine précis. Et c’est l’interconnexion, via internet, de ces objets (et donc de leur domaine d’activité) qui forme la domotique, par exemple, un domaine qui a cessé d’être expérimental pour se répandre peu à peu, surtout dans les nouvelles constructions, comme les écoquartiers.
Et comme l’internet des objets ne se limite pas au domicile, mais touche aussi les véhicules, les routes, et bientôt les vêtements que nous porterons, les spécialistes s’attendent à ce qu’il devienne, avec l’apport de nouvelles normes de communication comme la 5G, l’une des principales sources de trafic sur internet ces prochaines années, renforçant encore l’omniscience pressentie du Big-Data.
En conclusion, l’internet des objets, ou le probable Web 3.0, voire 4.0, est la pierre angulaire d’un concept beaucoup plus large nommé convergence_numérique. Un concept qui interconnectera certains objets par internet pour réunir leurs ressources ce qui en démultipliera le champ d’action, par exemple sur une automobile connectée : cette dernière sera en liaison constante avec les centrales d’alertes, mais aussi avec les autres véhicules connectés et cet essaim s’échangera en permanence des informations. Que l’un de ses membres rencontre un ralentissement, du verglas, un accident, et toutes les autres voitures connectées seront prévenues, permettant aux ordinateurs de bord de proposer immédiatement un autre itinéraire adapté… De quoi améliorer considérablement la fluidité et la sécurité du trafic !