RFID
Un implant RFID, destiné aux animaux domestiques (crédit Dan Lane) L’appellation RFID (Radio Frequency Identification) est une technique miniaturisée utilisant les ondes radio pour transmettre et récupérer des données.
L’originalité, par rapport à un simple couple émetteur récepteur, repose sur l’utilisation de « tag », mini radio-étiquette de quelques millimètres d’épaisseur. La petite taille de ces éléments permet leur incorporation dans l’épaisseur d’une étiquette classique apposée sur n’importe quel objet. Elle permet aussi son implantation, sous forme de puces électroniques, sous la peau de certains animaux de compagnie comme les chiens ou les chats, où ils sont bien tolérés par l’organisme. À noter qu’il existe des projets pour implanter de tels dispositifs sur des humains, notamment pour disposer immédiatement d’informations comme l’identité ou le groupe sanguin, même en cas d’inconscience du porteur sur les lieux d’un accident, par exemple.
Généralement, les radio-étiquettes sont des dispositifs passifs ; ils ne nécessitent aucune énergie, hormis celle du lecteur qui va les interroger. Ce mode de transmission nécessite une certaine proximité qui ne doit pas excéder quelques mètres. À noter qu’il existe des radio-étiquettes auto alimentées par une minuscule batterie qui permettent une interrogation à plus longue distance.
Concrètement, les dispositifs RFID se composent donc d’une radio-étiquette (apposée sur un objet ou un animal) qui révèlera des informations sur son porteur à toute interrogation par un lecteur externe RFID. Ce principe rappelle celui du code-barre laser, mais il contient plus de données, et ne nécessite pas de pointage précis sur l’étiquette, qui peut donc être dissimulée ou implantée.
En conclusion, la technologie RFID est déjà très utilisée et en pleine expansion. Les effets d’échelle aidant, son coût plus élevé que celui des codes-barres ira en diminuant, ce qui favorisera son adoption généralisée pour les marchandises d’une certaine valeur.