Téléphonie mobile
La transmission de données de plus en plus rapide sur les smartphones (ici les derniers modèles Apple 5S, 6, 6+) Dans le monde de la téléphonie mobile, mais aussi avec certains ordinateurs portables et tablettes, le transfert de données est régi par des normes qui définissent des débits maximums.
Une première génération est entrée en service aux États-Unis, début des années 1980. En France, ces normes débutèrent par Radiocom 2000, en 1986, à l’ère des premiers téléphones cellulaires, tandis qu’en Suisse, ces appareils se nommaient NATEL (Nationales Autotelefonnetz). A noter que le premier « portables » NATEL B commercialisé en 1980 pesait 12 kg !
En évolution permanente, ces normes permettent une transmission toujours plus rapide des données par ondes radio. Elles ont favorisé l’éclosion d’appareils comme les Smarphones et les tablettes, véritables terminaux mobiles dont la plupart des fonctions seraient inopérantes sans une connexion Internet performante.
Par souci de simplification, on peut classer ces normes par génération, dénomination classique auprès du grand public ; ou par leurs acronymes, qui désignent plus particulièrement les techniques employées pour parvenir au résultat escompté :
1G = Radiocomm 2000 (France)
2G = GSM (Global System for Mobile Communications) auxquelles se greffèrent les normes améliorées GPRS et EGDE, parfois nommée 2,5 G et 2,75 G. Ce fut le premier standard quasi mondial.
3G = UMTS. Là encore, des améliorations (HSDPA, HSDPA+) prirent le non de 3,5G, ou 3,75G.
4G = LTE /Advanced. C’est la plus utilisée des normes actuelles, avec des débits très variables selon la force du signal, mais capable d’atteindre les 300 Mb/s en théorie ! 5G = LTE nouvelle génération. Techniquement, c’est une évolution du LTE avec de nouvelles fréquences radio (de 3 à 30 GHz ) qui permettent un débit beaucoup plus élevé (1 GB/S) et un temps de latence réduit (1 ms) !
En réalité, dans la pratique, le débit réel de toutes les normes de transmission radio est toujours très inférieur à celles annoncées, mesures idéales atteintes dans les seuls laboratoires… Ce qui ne diminue pas le mérite des 300 Mb/s obtenus en moyenne avec la récente 5G, même en mouvement, surtout si on les compare aux 9 kb/s du GSM de 1990 !