Wardriving
Wardriver en action, ici avec un récepteur artisanal interne. (Crédit T. Goodspeed) Le wardriving ne consiste pas à « conduire en état de guerre » mais dans ce cas l’acronyme War (Wireless Access Research) signifie conduire en recherchant des réseaux sans fil. La discipline consiste à couvrir d’assez grandes distances (généralement en ville) avec un véhicule muni d’un ordinateur portable et parfois d’une antenne de toit, pour scanner les réseaux Wi-Fi environnants, lesquels débordent souvent dans les rues en raison de la puissance de leur signal. Bien sûr, l’objectif des Wardrivers (quand ce n’est pas pour la beauté du geste !) est de trouver une faille de sécurité dans un réseau peu ou pas protégé, d’y entrer, et d’y subtiliser tout ce qui peut l’être ! Toutefois, si les réseaux Wi-Fi étaient naguère mal défendus avec des accès libres ou des clefs WEP faciles à éventer, la sécurité s’est imposée peu à peu, notamment avec l’avènement des protocoles de cryptage WPA 1,2 et 3, nettement plus efficace, notamment avec des clefs longues (plus de quinze caractères alphanumériques mélangés.) Pour autant, le Wardriving n’a pas complètement disparu, et les maraudeurs d’antan se sont mués en spécialistes de l’intrusion qui chassent une cible prédéterminée en recyclant les bonnes vieilles techniques comme le pistage d’un ordinateur portable, ou le détournement de sa connexion Wi-Fi avec un faux point d’accès qui peut parfaitement se trouver dans une voiture, devant une maison ou en bas de l’hôtel…