Windows 11
Windows 11, des volutes numériques pour un environnement plus sécurisé. (Crédit Simon Lee, Unsplash) À l’heure où nous écrivons ces lignes, soit en août 2022, Windows 11 est le dernier système d’exploitation proposé par Microsoft. Disponible depuis le 5 octobre 2021, c’est logiquement le successeur de Windows 10, dont il reprend les principaux aspects : compatibilité logicielle maximale, y compris avec des logiciels anciens, habitudes globales conservées, et très large support du matériel, à quelques exceptions près, notamment au niveau de la sécurité de l’ordinateur hôte. En effet, si tous les systèmes d’exploitation imposent une configuration matérielle minimale, notamment en termes de puissance et d’espace mémoire comme de stockage, Windows 11 y ajoute une norme de sécurité nommée TPM dans sa version 2.0. Et comme une part de cet ensemble est matériel, Windows 11 n’accepte de s’installer que sur des ordinateurs relativement récents, ce qui disqualifie tous les ordinateurs de plus de quatre ou cinq ans, même s’ils sont encore assez puissants pour supporter le nouveau système. Cette importante précision mise à part, les utilisateurs ne seront pas dépaysés par la nouvelle interface graphique, entièrement revue. Certes, elle est plus centrale que la précédente, plus colorée aussi, mais en cherchant un peu, on retrouve facilement ses marques. L’essentiel de la refonte est donc ailleurs, notamment en termes de sécurité. Si TPM en est le point majeur, il fonctionne de concert avec un démarrage sécurisé (secure boot). Un environnement de virtualisation est également prévu pour des applications critiques, comme les antivirus, sans oublier que Windows 11 est d’ores et déjà compatible avec Pluton, une nouvelle architecture de sécurité ambitieuse qui sera intégrée directement dans les microprocesseurs, et qui nécessite donc une collaboration entre les principaux acteurs du marché Windows, tels qu’Intel, AMD ou encore Qualcomm. Windows 11 est donc une évolution réussie de Windows 10 ; un rafraichissement d’interface bienvenu, mais surtout une mouture plus sécurisée, plus adaptée aux nouveaux risques informatiques auxquels l’éditeur de Redmond se devait de répondre, en particulier sur le système d’exploitation le plus répandu dans le monde.