SATA
Connecteurs SATA à l’avant-plan, en violet et en orange ; en vert, l’ancienne interface IDE. La norme Serial ATA, S-ATA, ou encore SATA (Serial Advanced Technology Attachment) permet de connecter une mémoire de masse (disques durs, DVD.ROM ) à une carte mère. Elle spécifie notamment un standard de transfert de données et le format du câble les transportant.
Cette norme succède à la norme Parallel ATA aussi nommée IDE. Sur cette dernière, le Serial ATA présente de nombreux avantages, les trois principaux étant sa vitesse, la gestion des câbles et le branchement à chaud (Hot-Plug). Un désagrément cependant : les connecteurs des périphériques SATA sont petits, fragiles et cassants (hantise des dépanneurs informatique !) qui doivent exercer dans le peu d’espace offert par le boîtier d’un ordinateur.
Apparus fin 2003, les premiers modèles de Serial ATA autorisent un débit théorique de 1.5 Gbit/s par seconde, une vitesse de transfert bientôt doublée par Le Serial ATA II qui atteint 3 Gbit/s.
Le SATA III à 6 Gbit/s est apparu en 2009, et représente la dernière évolution en date de la norme. Le débit théorique de 1.5 Gbit/s correspond à 187 Mo/s ; en pratique, on ne dépasse pas les 150 Mo/s.
Avec les disques durs classiques à plateaux rotatifs, l’augmentation du débit de l’interface est dénuée d’intérêt lorsqu’un seul disque est utilisé. En effet, en 2012, ceux-ci n’affichent pas un débit crête supérieur à 150 Mo/s, et ce d’autant plus que, contrairement au PATA/IDE (où les disques branchés sur un seul câble se partagent la bande passante) en SATA, chaque disque dispose du maximum autorisé par sa norme, puisqu’il est relié par un câble unique à son contrôleur.
Les normes SATA II (débit crête 300 Mo/s) et surtout SATA III (débit crête 600 Mo/s) n’atteignent ces débits élevés qu’avec les nouveaux SSD, dont les débits maximum culminent à 550 Mo/s, en sont en évolution rapide. À noter qu’une déclinaison plus compacte a vu le jour pour les portables et tablettes, le M-Sata.