G-SYNC
Présentation de G-Sync au CES de Las-Vegas en 2014. À noter que le CEO de NVIDIA, Jen-Hsun Huang, se chargeait lui-même de la présentation (Crédit Nvidia). G-SYNC est une technique destinée à améliorer l’affichage des images vidéo d’un jeu en agissant sur la qualité et la fluidité de l’image. Proposée par le fabricant de cartes graphiques NVidia, G-SYNC se présente sous la forme d’une carte microprocesseur qui vient remplacer le scaller, ce composant chargé de traiter l’image vidéo à l’intérieur de l’écran, en intervenant sur le taux de rafraichissement d’une image, notamment. Ce taux de rafraichissement (la fréquence de balayage exprimée en hertz) conditionne le nombre de fois qu’une image est affichée par seconde. Ce paramètre a un impact direct sur la fluidité, et donc sur la qualité perçue de l’image en mouvement. Sur une télévision ce taux est fixe, par exemple 50 Hz, ce qui correspond à autant d’images rafraichies par seconde. Plus ce taux est élevé, plus réaliste est la sensation de mouvement, dans les limites de perception de l’oeil humain, bien sûr ! En revanche, sur un ordinateur PC, ce taux est plus souple et un écran pourra facilement afficher le double, jusqu’à 125, voire 144 Hz, et c’est là que des problèmes peuvent apparaitre. En effet, si la carte graphique ( GPU ) n’est pas suffisamment puissante, ou simplement qu’elle s’accorde mal avec l’écran, des défauts assez gênants pourront apparaitre à l’affichage : tearing (déchirement horizontal de l’image) stuttering (microsaccades) notamment. Avec la puce G-SYNC, intégrée dans l’écran, ce dernier se “cale” sur la carte graphique et n’affiche que le nombre d’images calculé, et ce de façon entièrement dynamique. En résumé, G-Sync propose un rafraichissement variable de l’image, ce qui augmente le confort de visualisation, et donc la qualité de l’immersion. Pourtant, avant d’opter pour un écran doté de cette puce, il faut garder à l’esprit que N-Sync est une technique propriétaire ne fonctionnant qu’avec les cartes graphiques de la marque Nvidia. De plus, N-Sync réclame une connexion DisplayPort ce qui, pour l’instant, empêche de jouer avec plusieurs écrans. Enfin, le challenger AMD propose aussi une technique concurrente nommée FreeSync, ouverte à tous les fabricants de moniteurs qui voudraient l’implémenter : à suivre !