Azure
Des nuages dans un ciel d’azur, belle illustration du cloud de Microsoft ! (Crédit Funk Dooby) Azure est depuis 2010 la plate-forme applicative déportée de Microsoft, le célèbre éditeur américain de Redmond, qui ne pouvait pas décemment laisser passer le train du cloud computing. Évoquant le ciel, donc les nuages, Azure est une offre de stockage de données, d’application et de services, de même qu’un environnement d’exécution multiusage, notamment. Concrètement, Azure est un espace de stockage informatique polyvalent délocalisé, mais aussi un hébergeur de bases de données et de machines virtuelles qui s’appuie sur des centres contenant des dizaines de milliers de serveurs et des millions de disques durs situés dans de nombreux pays, le tout relié par internet, de préférence par fibre optique. Grandes entreprises, développeurs, industriels, mais aussi Microsoft lui-même qui y héberge ses services : des plus anciens, comme Office 365, ou plus récemment, le projet Reality_Mesh, sa plate-forme de réalité virtuelle augmentée qui fonctionnera avec HoloLens, le casque de réalité virtuelle maison qui sera la porte d’entrée à un nombre croissant d’applications. En résumé, Azure est le pendant d’AWS (Amazon Web Services) et de Google Cloud, deux autres géants de la fourniture de services numériques qui sont souvent, eux aussi, leurs premiers clients… En effet, pour des entreprises de cette envergure, qui tirent l’essentiel de leur profit d’internet, développer et maintenir leur propre infrastructure Cloud leur donne les moyens nécessaires pour concevoir les usages informatiques d’aujourd’hui comme de demain, et ce en toute indépendance.