Circuits intégrés
Au centre, un circuit intégré ancien, type “mille pattes” enfichable… Un circuit intégré, aussi nommé puce électronique ou encore chip en anglais, est un composant électronique assurant plusieurs opérations dans un volume restreint : à la base de l’informatique moderne, le circuit intégré est de tous les usages ou presque !
En 1958, Jack Kilby inventa, pour le compte de Texas Instrument, le premier circuit intégré en câblant (à la main !) quelques transistors pour les relier entre eux… En 2016, les circuits intégrés comptent des millions de transistors et sont présents partout où des appareils informatiques sont à l’oeuvre : analogiques ou numériques, ces derniers représentent la grande majorité de la production actuelle.
Physiquement, les circuits intégrés sont passés de la forme de mille-pattes rectangulaires et enfichables à des composants multicouches plus petits, plutôt carrés, et directement soudés sur une carte électronique, à l’exception de la plupart des CPU qui restent encore amovibles via les dérivés du socket ZIF.
Composés de semi-conducteurs en silicium pur, en germanium ou en arséniure de gallium, les circuits intégrés sont fabriqués selon un procédé dit de photolithogravure en constante amélioration (architecture, finesse de gravure) ce qui conduit à une intégration augmentée en 3D sur une surface en nette réduction.
À noter que les microprocesseurs de nos ordinateurs, tablettes et autres smartphones, sont composés d’assemblages de circuits intégrés d’une grande complexité. À l’opposé, les mémoires de ces mêmes appareils utilisent aussi des circuits intégrés, mais beaucoup plus simples, qui se comportent comme des portes logiques capables de stocker de l’information sous forme de 0 et de 1.
Au final, un nombre toujours croissant de fonctions peuvent être intégrées dans une seule puce, ce qui a permis l’avènement du SoC chers aux smartphones, mais aussi l’intégration d’une partie graphique correcte dans un microprocesseur d’ordinateur, notamment, ce qui permet aux ordinateurs de bureau de se passer de carte graphique dédiée, du moins pour des usages basiques.