Disque_optique
Disque optique, bientôt remplacé par la dématérialisation ? Les disques optiques doivent leur nom à la technique employée pour stocker les données sur leur surface : un rayon laser de faible puissance est utilisé pour lire (ou écrire) les données placées sur un disque en rotation. Ce disque est composé d’une surface spéciale, dite photo sensible, donc réactive à la lumière, ce qui permet sa gravure.
Inventé en 1978 par la firme européenne Phillips, en partenariat avec les géants japonais Sony et Hitachi, ce procédé optique est utilisé sur les disques compacts ( CD, CD-ROM ) des débuts, mais aussi sur les suivants : DVD, DVD-ROM, Blu-Ray : évolution oblige, si le type de disque et la longueur d’onde du laser changent (du rouge au bleu) la technique optique employée reste identique, à peu de chose près…
À noter que la mention RW (Rewritable en anglais) réinscriptible en français, désigne des disques optiques que l’on peut effacer et réenregistrer environ 1500 fois ! Ainsi, tous les types de CD/DVD/Blu-ray existent aussi en version RW, qui est cependant plus chère à l’achat et englobe aussi le standard DVD-RAM, mis en avant naguère par Panasonic et Pioneer, notamment.
Pourtant, malgré toutes leurs réelles qualités, les disques optiques sont actuellement en perte de vitesse. L’utilisation massive de musique et de vidéo “dématérialisée” depuis Internet (streaming, téléchargements, etc.) pénalise les encombrants supports optiques. Ces derniers font cependant de la résistance, notamment pour la vente de certains jeux, de coffrets musicaux, sans oublier l’archivage personnel, mais il s’agit d’un combat d’arrière-garde.
À terme, nul doute que cette technique va laisser sa place aux puces mémoires des SSD, des clefs USB (meilleure contenance, rapidité, et encombrement moindre) pour les supports physiques.
Plus généralement, en informatique comme dans le divertissement, les disques optiques marquent le pas face au Cloud computing, un processus de dématérialisation très en vogue actuellement. Pourtant, pour séduisante qu’elle soit, cette nouvelle solution exige un accès permanent à Internet, et pose des problèmes de propriété, comme de pérennité du produit acheté et sa transmission, notamment, ce qui laisse présager une cohabitation des deux modes de distribution pour quelque temps, puis une probable disparition des supports optiques, à l’image des disquettes avant eux…