DNS
Jon Postel, décédé en 1998, l’un des créateurs du système DNS. Le DNS (Domain Name System) est un service qui convertit un nom de site web, au hasard WWW.SOSPC2424.ch, en une adresse IP numérique (192.112.194) qui est utilisée par les ordinateurs pour localiser précisément un site.
Déjà présente aux origines de l’internet ( Arpanet ) c’est encore la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) américaine qui est à l’origine de ce cette avancée majeure en commanditant le système DNS à Jon Postel et Paul Mockapetris, deux spécialistes renommés des réseaux informatiques qui publièrent la première norme DNS en 1983.
Le système DNS se base sur treize serveurs racines dispersés dans le monde, dont certains sont eux-mêmes composés de plusieurs machines. Ces serveurs sont chargés de répondre aux requêtes de premier niveau (émises par l’internaute quand il clique sur une adresse URL) en les redirigeant vers les serveurs qui gèrent les extensions, soit les .org, .com, ou .ch, etc. À leur tour, ces derniers redirigent la requête vers le serveur final qui héberge physiquement le site demandé par l’internaute en début de chaîne.
Cette architecture, très surveillée, de treize serveurs DNS fondamentaux indépendants les uns des autres, est l’épine dorsale du net, son talon d’Achille aussi…
Bien qu’à l’abri d’une catastrophe naturelle classique en raison de leur très large répartition géographique, difficile d’imaginer ce qu’il adviendrait d’internet si une majorité des serveurs DNS racines s’effondrait, suite à une attaque concertée menée par un collectif de pirates informatiques, ou par un gouvernement dissident, notamment.