FreeSync
Une démonstration de FreeSync sur des moniteurs LG (Crédit Sdu7cb) En informatique, FreeSync est une technique visant à supprimer les saccades et le déchirement (tearing et stuttering) des images vidéo, particulièrement désagréables dans les jeux rapides. Initié par AMD, le projet FreeSync qui date de 2013 est le pendant de G-SYNC du concurrent NVidia (qui se base sur une technique propriétaire et une puce dédiée) alors qu’AMD a fait le choix inverse du standard libre. En effet, allié au consortium VESA, il misa sur l’évolution de l’interface DisplayPort pour la rendre compatible FreeSync, ce qui donne le standard DisplayPort Adaptative-Sync, un technique libre de droits que tous les fabricants de moniteurs pourront intégrer avec le contrôleur adéquat. Et quelles différences entre les deux techniques ? Au-delà de son ouverture, la solution d’AMD se décline en trois versions (FreeSync, FreeSync Premium, FreeSync Pro) cette dernière supportant le HDR comporte aussi une plus large gamme de fréquences supportée, et une compatibilité avec les cartes graphiques d’entrée de gamme, alors que NVidia mise avant tout sur la qualité et des standards très stricts. À noter que depuis 2018, G-Sync est aussi compatible avec le FreeSync2 d’AMD, ce qui laisse augurer, à terme, que tous les écrans gaming du marché utiliseront indifféremment l’une ou l’autre des deux solutions, à moins qu’elles ne fusionnent enfin ?