JPEG
Compression destructrice, de gauche à droite. Les détails s’estompent avec l’allègement de l’image. (Crédit JJ Harrison Wikimedia) Le JPEG, pour Joint Photographic Expert Group, est un format d’image compressé parmi les plus répandus et dont les spécifications furent normées en 1992.
Présent sur tous les appareils de photos numériques et lu par l’ensemble des ordinateurs, smartphones et tablettes, c’est aussi le format qui remplaça avantageusement le GIF sur Internet, pour les images tout du moins.
Un petit bémol, l’algorithme de compression du JPEG est dit “destructeur” (voir infographie) car pour diminuer la taille du fichier, il supprime des informations peu sensibles à l’oeil. Il en résulte un fichier de petite taille, convenant à la plupart des usages sur écran, mais sensible à l’agrandissement et à l’impression de qualité qui peut révéler cette perte d’informations d’intensité variable.
Dès lors, pour les activités de retouches photographiques évoluées sur ordinateur comme pour la publication de qualité élevée, on se souviendra que rien ne vaut un fichier original non compressé en haute définition (Raw, Tiff, etc.) comme permettent de l’enregistrer les appareils de photos numériques haut de gamme. En effet, ce type de formats permettra d’intervenir sur l’image en bénéficiant du maximum des informations originales capturées par l’objectif lors de la prise de vue, informations partiellement perdues lors de premier enregistrement en JPEG.
Enfin, les défauts du JPEG peuvent être atténués en diminuant le taux de compression, car ce dernier est heureusement paramétrable. À titre d’exemple, toutes les photos de ce site sont en JPEG haute qualité, un niveau que nous estimons être un bon compromis pour une publication Web.