Multiplateforme
La tendance est aux logiciels multiplateformes qui partagent un code commun. En informatique, une plateforme représente le binôme formé par l’ordinateur et son système d’exploitation. Ainsi, un logiciel dit multiplateforme s’affranchira des problèmes de compatibilité et sera capable de fonctionner sur plusieurs systèmes d’exploitation et ordinateurs différents, sans oublier les consoles de jeux et les smartphones.
Pour y parvenir, actuellement, les logiciels complexes se déclinent en plusieurs versions, une par plateforme. Dès lors, un logiciel décliné à la fois sous Windows, Linux et MacOS sera porté différemment sous chaque système.
Ce portage est souvent plus qu’une simple compilation avec des bibliothèques multiplateformes ; il implique parfois une réécriture partielle voire totale du code, avec des modifications visibles jusque dans l’interface du logiciel, notamment chez Apple, qui impose un “look and feel” particulier.
Pour ces raisons, les logiciels multiplateformes ne sont pas si courants. Les grands jeux PC, par exemple, ne sont pas tous portés sur Mac, et encore moins sous Linux… De même, à l’exception des poids lourds du graphisme et du multimédia, une majorité des logiciels ne fonctionnent que sous leur environnement natif. Une telle limitation compartimente la production et génère des problèmes de compatibilité, lors d’échange de fichiers, entre systèmes, notamment.
En conclusion, si tous les grands logiciels ne sont pas encore multiplateformes, les applications internet, directement gérées par les navigateurs aussi multiplateformes que les services cloud, permettent de s’affranchir des systèmes et des architectures, ce qui représente, à n’en pas douter, l’avenir de l’informatique applicative.