Navigateur
Netscape, le précurseur en version boîte (Crédit Marcin Wichary) Aussi nommé “browser” par les anglophones, le navigateur internet est un logiciel devenu essentiel tant pour “surfer” sur Internet que pour accéder aux applications et nombreux services en ligne.
Le précurseur fut Netscape, avec Navigator, qui domina le marché au milieu des années nonante, lorsqu’internet se démocratisa. Puis vint Microsoft Internet Explorer, fourni avec toutes les versions de Windows depuis 1995, ce qui lui permit d’évincer Netscape, et de dominer le marché avant que la concurrence ne réagisse.
Actuellement, l’offre des navigateurs est assez équilibrée, et tous sont gratuits : ils se nomment Internet Explorer, maintenant remplacé par Edge, Mozilla Firefox, Google Chrome, Opera, ou encore Safari d’Apple, qui rivalisent à coup de nouvelles versions très rapprochées pour certains.
Tous les systèmes d’exploitation récents, même à vocation mobile, mettent en oeuvre un ou plusieurs de ces logiciels spécialisés. Toujours complexes et en évolution permanente, qui intègrent de nombreuses fonctions, tant au niveau de la sécurité que des contenus multimédias, notamment.
Tous intègrent aussi de nombreuses aides à la navigation, comme les favoris, les marque-pages, voire des filtres de recherche. Certains, comme Firefox, sont personnalisables par l’intermédiaire de “plug-in”, de petites applications tierces qui viennent se greffer au navigateur pour en étendre les fonctions.
Enfin, Google, avec Chrome OS, ambitionne même de transformer le navigateur en passerelle vers le cloud de la marque, où seraient déportées toutes les applications et les données, transformant ainsi le PC en simple terminal, ce qui poserait d’évidentes questions de sécurité et de confidentialité…