Numérique
La technologie numérique, une emprise planétaire. Le système numérique (digital) en anglais, est fondé sur une suite binaire qu’un processeur peut interpréter par l’intermédiaire d’un programme informatique.
Découplé de son capteur, qui peut être analogique, le système numérique se prête donc particulièrement bien aux traitements en tout genre, réalisés par un ordinateur ou un autre calculateur apte à manipuler des données binaires.
Le système numérique, étroitement lié à l’informatique, est donc depuis les années 1980 à l’origine de la révolution numérique. Cette appellation désigne le basculement en masse des technologies analogiques vers le numérique, en raison des nombreux avantages offerts par ce nouveau mode de représentation : souplesse, rapidité, interactivité, multiplication à l’infini, les données des systèmes numériques offrent des perspectives vertigineuses.
Après les secteurs de la défense, l’industrie du divertissement fut la première touchée, avec la numérisation de la musique (Compact Disk) de la vidéo (DVD) et plus récemment du livre (E-book), sans oublier la dématérialisation récente (MP3, Divx, etc.) qui donnèrent naissance à une nouvelle façon encore plus numérique de consommer du multimédia.
Dans la foulée, de nombreux secteurs basculèrent, comme les communications, l’aviation, l’automobile, l’électroménager, pour ne citer qu’eux, qui intègrent tous des éléments numériques améliorant leurs performances.
Actuellement, dans nos sociétés occidentales, le numérique est partout ou presque, tant ses avantages sont nombreux. Toutefois, pour ses détracteurs, les technologies numériques sont à l’origine de nombreux et très (trop ?) rapides bouleversements qui changent nos habitudes sociales tout en menaçant nos vies privées… Sans oublier une dépendance systémique et une fiabilité toute relative.
Quoi qu’il en soit, si le basculement vers l’ère numérique n’est pas encore achevé, loin s’en faut, rien ne semble en mesure de l’entraver : alors, comme avec toutes les nouvelles technologiques d’envergure, c’est l’utilisation humaine qui en déterminera le bien fondé… ou l’inverse !