Refroidissement
Circuits intégrés en vue Thermique infrarouge, où les composants les plus chauds tirent vers le rouge. Depuis les années 90, avec l’accroissement des performances, certains composants des ordinateurs produisent de la chaleur en excès, des calories qu’il convient de dissiper avec un système de refroidissement actif et/ou passif.
Les parties les plus exposées sont le microprocesseur (CPU) la carte graphique (GPU), l’alimentation (AC) voire certains chipsets.
Pour tous ces composants, si un échauffement normal (dans les limites de leur plage d’utilisation) est sans danger, un dépassement peut entraîner des dysfonctionnements majeurs (erreurs de calcul, bugs, redémarrages intempestifs, etc.) pouvant conduire à la détérioration définitive. Cependant, dans tous les cas, un échauffement excessif réduit la durée de vie du matériel électronique, même en l’absence de problème visible.
Ainsi, actuellement, la majorité des composants potentiellement exposés à de fortes températures sont dotés de sondes et de sécurités qui les protègent par un arrêt ou une baisse de tension lors d’une surchauffe.
Dans un ordinateur, ce sont les circuits intégrés qui produisent le plus de chaleur. Si, la plupart du temps, le simple contact de la surface du circuit intégré avec l’air ambiant (la convection) permet d’assurer son refroidissement, ce n’est plus le cas lors de concentration élevée de ces mêmes circuits intégrés, surtout cadencés à haute fréquence.
Ainsi, les microprocesseurs, par exemple, sont composés de milliards de transistors surcadencés qui, lors de leur fonctionnement, génèrent beaucoup de chaleur ; il est alors nécessaire de leur adjoindre un dispositif de refroidissement passif ou actif, afin de réduire leur température.
Les deux articles suivants ( refroidissement à air ) et ( refroidissement liquide ) détaillent les principales techniques utilisées pour contenir l’échauffement des composants. D’autres procédés très performants existent, comme l’azote liquide, ou encore la plaque à effet Peltier, mais sont trop marginaux pour figurer dans ce lexique.