Unités de mesure
L’unité de mesure de base en informatique est le bit, abréviation de «binary digit», unité binaire en anglais ; c’est la plus petite unité d’allocation adressable sur une architecture logicielle ou un compilateur.
Le bit représente les valeurs numériques 0 ou 1 du système de numérotation binaire. Les autres unités de mesure utilisées en informatique ne sont que des groupements de bits. Ainsi, un octet est un assemblage de 8 bits (un byte, en anglais). Cet octet, ou ce byte, sera généralement utilisé pour décrire ou manipuler des bits dans un ordinateur : attention donc à ne pas confondre bit et byte !
Unités de puissance de calcul
En informatique, l’unité qualifiant la puissance de calcul s’exprime en hertz qui est une mesure de fréquence. Concrètement, il s’agit du nombre de cycles d’horloge par seconde effectués par le microprocesseur, et chaque cycle peut être une opération mathématique complète ou fragmentée, selon sa complexité.
À architecture égale, plus ce nombre est élevé et plus la puissance de calcul disponible sera conséquente, sans préjuger de l’influence d’éléments extérieurs, la rapidité de la mémoire vive ou la largeur du bus de communication, notamment.
Unités de stockage
Deux méthodes de calcul coexistent encore (voir tableau ci-contre) malgré une tentative de normalisation en 1998 du système international des unités.
Les préfixes kilo, méga, giga, téra, péta, exa, etc., correspondent aux mêmes multiplicateurs que dans tous les autres domaines, des puissances de 10.
Appliqué à l’informatique, cela donne : 1 kilo-octet (ko) = 1 000 octets, voire tableau ci-contre.
Unités de débit (puissance de transfert, bits par seconde)
Ces unités servent à quantifier un débit sur un réseau informatique ou sur un bus de données interne ou externe.
Le bps (bit/s) mesure donc les performances des équipements d’un réseau ( modem, routeur, hub, etc.) ou plus exactement leur rapidité à faire transiter de l’information d’un point à un autre.
Unités de vitesse de traitement en virgule flottante (floating point unit)
La vitesse d’exécution de la partie virgule flottante (tout de qui se trouve à droite de la décimale) d’un microprocesseur ( CPU ) est exprimée en opérations par seconde.
Cette mesure s’exprime en FLOPS (Floating Point Operations Per Second)
Les préfixes habituels (kilo, méga, giga, terra, peta, etc.) ne changent pas ; l’unité flop leur est simplement accolée pour remplacer le hertz ou l’octet, notamment.
Exemples :
Kiloflops [kFlop] (10^3 Flop[1000 Flop), Mégaflops [MFlop] (10^6 Flop (1000 kFlop).
Bien que peu connu du grand public, le flop (Floating point operation per second) est l’unité de référence pour exprimer la puissance de traitement des supercalculateurs.
Ces derniers, très coûteux, sont destinés principalement au calcul scientifique qui fait un usage intense de la virgule flottante. Cette particularité explique le choix de l’unité Flop pour désigner leurs capacités, mesure plus représentative sur ce type d’ordinateurs spécifiques. Au départ, le boulier, simple et performant… Jusqu’à la table conversion octets/bits… … en passant par l’échelle atomique atteinte par IBM en 2011 (12 atomes pour stocker 1 bits !)