3D Touch
Deux des trois nouveaux appareils mobiles d’Apple pourvus du 3D Touch (Crédit Martin Hajek) Sous cette appellation de « toucher en profondeur » se cache une nouvelle capacité de l’écran tactile des ultramobiles ( iPhone, iPad, iWatch ) Apple, le tout s’appuyant sur une couche spécifique de l’écran Rétina, placée juste sous la dalle de verre. Concrètement, 3D Touch intègre deux niveaux de pression à la couche tactile : un court, environ 10 ms, et un long, environ 50 ms. Cette différenciation permet d’obtenir deux types de réponses différentes selon la longueur de l’appui. Ainsi, une application pourra afficher deux comportements différents depuis la même icône ; à titre d’exemple, elle pourra afficher une prévisualisation d’un mail sur une pression courte, et ouvrir le mail en entier sur une longue. Cette nouvelle fonction apparue avec le iPhone 7 pourrait, en théorie, doubler les fonctions d’une interface et ce sans en changer le graphisme ni rajouter d’icônes ! De quoi profondément remanier son usage. Toutefois, cette nouveauté exige un niveau d’intégration très poussé avec la partie logicielle, une tâche qui sera dévolue à iOS 9 et suivants. De plus, il n’est pas exclu que deux niveaux de pression compliquent la légendaire simplicité des ultramobiles d’Apple en y intégrant une nouvelle dimension… Sans doute est-ce pour cette raison que Apple décida de remanier 3D touch depuis son iPhone 11 en la renommant toucher haptique ; sans doute plus simple à intégrer, mais aussi moins agréable selon nous, car plus lent et moins sensible aux différents niveaux de pression.